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combats pour les droits de l'homme (cpdh) points de vue engagés sur l'actualité des droits de l'homme aller au contenu accueil a propos de cpdh ← articles plus anciens etat d’urgence : pérenniser, c’est abdiquer (etudiants m2 droits de l’homme, nanterre) publié le 10 juin 2017 par cpdh au début de l’état d’urgence des étudiants de la promo précédente avaient tenu à participer à l’analyse collective l’urgence d’en sortir. des membres de la promo 2016/2017 du m2 droits de l’homme de l’université paris nanterre ont dès la diffusion du projet de loi du gouvernement philippe par le monde le 8 juin tenu à rédiger collectivement leur propre tribune contre l’inscription de mesures de l’état d’urgence dans le droit commun. la voici… signalons aussi d’une part la publication hier sur dalloz actualité d’une analyse de ce projet « le jour sans fin de l’état d’urgence » par moi-même et stéphanie hennette-vauchez, directrice du credof et du m2 droits de l’homme et d’autre part le vrai faux avis du conseil d’etat sur la 6è loi de prolongation de l’état d’urgence également avec stéphanie hennette-vauchez et véronique champeil-desplats. serge slama pérenniser, c’est abdiquer tribune qui peut le nier ? la france est confrontée à des menaces sérieuses et a priori durables. en plus de faire face à une profonde recomposition politique, elle doit s’atteler à combattre des individus prêts à pourfendre notre modèle à coups de marteau et autres outils de bricolage. que nous propose le nouveau gouvernement de notre christique sauveur, louis napoléon macron ? un tournant décidément bien sécuritaire comme l’atteste l’avant-projet de loi “ renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure ” soumis au conseil de défense mercredi 7 juin. voyons de plus près de quel bois, ou plutôt de quel acier sera faite notre boîte à outils législative qui, on ne peut en douter, effrayera à coup sûr l’ennemi. assignations à résidence, perquisitions administratives, fermetures de lieux de culte, zones de protection et de sécurité, toutes ces mesures ô combien efficaces de l’état d’urgence constituent l’armature de cette nouvelle mouture antiterroriste. bien entendu, si l’on n’a rien à se reprocher, on n’ira pas nous chercher des noises. d’ailleurs, comme le rappelle le monde , ces mesures d’exception visant à être banalisées ne concernent que les terroristes ! pas de doute, les dérives du passé ne seront plus. aucun militant écologiste ne sera assigné à résidence, aucun manifestant ne sera interdit de défiler, aucun exilé ne sera injustement privé de liberté. pour autant, nous direz-vous, nous sommes un peu pointilleux ou à défaut tatillons. le savant cocktail molotov concocté par nos nouveaux légistes écarte le juge judiciaire – que l’on présente volontiers comme gardien de la liberté individuelle – et ses contrôles a priori bien trop protecteurs. et ce, alors même que le président de la cour de cassation, vous savez, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, regrettait récemment son éviction sur des questions qui, pourtant, intéressent en premier lieu ces droits fondamentaux. à droit constant, face à un péril “ imminent ” mais durable, le préfet ou à défaut le ministre de l’intérieur, pourra désormais prendre des mesures exceptionnelles à l’encontre de “ toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour la sécurité et l’ordre publics ”. imaginez donc que sur la foi de quelques informations glanées par nos services de renseignement, on pourra venir perquisitionner votre domicile sans qu’un juge ne l’ait décidé au préalable. efficace, rapide. et si on ne trouve rien ? fort dommage pour l’individu qui devra à coup sûr retourner à leroy-merlin s’acheter une nouvelle porte. on retrouve curieusement ici l’idée de bricoler. mais ne vous en faites pas ! vous pourrez toujours toquer à la porte de ce fameux juge administratif lorsqu’on aura fracassé la vôtre. peut-être obtiendrez-vous un dédommagement en compensation du zèle policier. mais, à votre voisin de palier, comment vous justifiez-vous ? le mal sera fait, et votre réputation à jamais entachée. quel paradoxe, on renonce à nos libertés pour les défendre, on rompt avec notre tradition de séparation des pouvoirs pour mieux protéger nos institutions. tel un pompier pyromane, le pays des droits de l’homme s’abaisse à renier les principes qui l’animent. mais surtout, jusqu’où ira-t-on ? transposer aujourd’hui dans le droit commun des mesures liberticides dont il a été prouvé qu’elles étaient inefficaces prépare à la surenchère de demain. porté par un désir d’écarter le fascisme, le président fait en réalité son lit. par un collectif d’étudiants du m2 droits de l’homme de l’université paris-nanterre publié dans adl / credof , juridictions judiciaires , liberté personnelle , paris-ouest nanterre la défense , terrorisme , université , vie privée et familiale | marqué avec etat d'urgence | commentaires fermés sur etat d’urgence : pérenniser, c’est abdiquer (etudiants m2 droits de l’homme, nanterre) liste 2017 des qualifiés aux fonctions de maître de conférences, section 02 publié le 23 février 2017 par cpdh candidats inscrits sur la liste de qualification aux fonctions de maître de conférences par la section 02 du cnu session de qualification des 13-17 février 2017 continuer la lecture → publié dans université | marqué avec conseil national des universités - cnu | commentaires fermés sur liste 2017 des qualifiés aux fonctions de maître de conférences, section 02 défendons la légitimité de la défense ! par le collectif « avocats debout » publié le 26 janvier 2017 par cpdh défendons la légitimité de la défense ! par le collectif « avocats debout » a l’automne dernier, des dizaines de manifestations sauvages de fonctionnaires de police ont eu lieu quotidiennement à paris et en régions, et ce pendant plusieurs semaines. souvent encagoulés, parfois armés et utilisant leurs véhicules de fonction, ces policiers se sont regroupés nuitamment et sans déclaration préalable pour perturber des voies routières pendant plusieurs heures au mépris des règles déontologiques qui s’appliquent à leur profession. le gouvernement a annoncé le 26 octobre 2016 un plan de « sécurité publique » pour répondre aux revendications de ces manifestants, choisissant de valider et de relayer des opinions dangereuses et liberticides issues d’une frange radicale de la police nationale. nullement issue d’une réflexion structurée, cette réponse cache mal une incompréhension totale des enjeux contemporains en matière de politique pénale. ce texte en pdf continuer la lecture → publié dans article 02 cedh , convention européenne des droits de l'homme (cedh) , droit à la vie , droit pénal , droit pénitentiaire , police , proportionnalité , victime | marqué avec avocats debout , code pénal , didier fassin , jean-jacques urvoas , légitime défense , nuit debout , violences (il)légitimes , violences policières , xavier sauvignet | commentaires fermés sur défendons la légitimité de la défense ! par le collectif « avocats debout » terra nova, les minima sociaux et les étrangers : faut-il accompagner et légitimer plutôt que combattre l’extrême droitisation en cours ? (antoine math) publié le 8 décembre 2016 par cpdh terra nova, les minima sociaux et les étrangers : faut-il accompagner et légitimer plutôt que combattre l’extrême droitisation en cours ? par antoine math le rapport de terra nova sur les minima sociaux (« pour un minimum décent – contribution à la réforme des minima sociaux », 29 novembre 2016) doit être salué pour sa pédagogie et ses éclairages utiles, ainsi que pour sa démarche et ses orientations progressistes en faveur d’un revenu minimum unique remplaçant la dizaine de dispositifs actuels. le rapport propose un minima plus simple, plus équitable et surtout plus décent que le revenu de solidarité active (rsa), notamment au regard des ressources garanties, la fond